posté le 14-05-2011 à 19:01:50

Le phare sur l'île de Ouessant, Île de Ouessant,

 

 

Le phare sur l'île de Ouessant, Île de Ouessant, 

 

 Le phare de Ouessant est considéré comme un monument et cela fait la fierté des bretons, preuve qu'ils ont toujours eu une relation privilégié avec la mer. Il permettait aux bretons de se protéger des pilleurs. Ce peuple du bout du monde est également près de notre chère France.

 

 

                                   

                                  Les tempêtes de l'iles

 

 À Ouessant, on ne connaît de tempêtes et d'orages que ceux de la mer, impétueuse et omniprésente. Il y a là une communauté bigarrée, constituée de purs Ouessantins, d'habitants venus du continent et de quelques personnages hauts en couleur. Tout paraît tranquille... jusqu'au matin où l'on découvre, gisant au pied d'une falaise, le corps de Fernand Bauer, riche homme d'affaires parisien. L'adjudant de gendarmerie Patricia Delamare et son adjoint Le Goff n'écartent aucune hypothèse. Facile à dire, lorsqu'il faut très vite exclure le vol, la vengeance, une affaire de mœurs, de drogue ou de secte, un instant envisagée. La solution viendrait-elle du large, où croisent tant de navires et de sous-marins étrangers ? Et pourquoi ces mystérieux signaux venus du phare de l'île ? Ouessant : un décor sauvage pour un suspense sans faille, par un grand romancier de la mer.

 

 

                                             
                                 Ouessant et les épaves

Aujourd'hui encore, les abords d'Ouessant sont dangereux pour tout navire qui s'en approche. 
Les naufrages peuvent être dus aux écueils situés tout autour de l'île, au brouillard surtout qui l'encercle plusieurs jours par an.

Malgré les techniques de balisage mises en place, il reste encore des marées noires, des bateaux en difficulté dans le rail d'Ouessant, des voiliers en perdition.

Avant l'arrivée des phares sur l'île, les naufrages étaient bien sûr encore plus nombreux.
Il semble qu'il y ait eu six à sept naufrages par an avant la construction des phares. D'où le proverbe « Qui voit Ouessant voit son sang ».

Les naufrages n'étaient pas dramatiques pour tout le monde. 
Les Ouessantins considéraient les objets et matériaux rejetés comme une aubaine et ils les recueillaient, malgré le fait que ces épaves soient protégées par l'Etat depuis 1681. 
Même le bois des navires est réutilisé pour faire des poutres ou des planches.
L'ensemble des matériaux échoués était appelé le pense et tout le monde en voulait une part, même le curé. 
 

 
 
 
 
 


Commentaires

 

1. bella90500  le 12-12-2011 à 10:22:01

bonjour a tous
j'espère le visiter un jour quand je retournerai a vannes bisous

 
 
 
posté le 14-05-2011 à 18:49:50

Les roses d'Ouessant

Les roses d'Ouessant

 Barrée d’écueils et battue par les courants du Fromveur, Ouessant s’est toujours construit un monde à elle, rythmé par les tempêtes , plus proche de l’univers de l’Océan que de celui des hommes.

 Un peuple de traditions et de piété dont la vie est tissée sur une trame de malheurs …les naufrages,

 

 Une terre en liberté animée par les ailes des moulins…et traversée par les oiseaux …

Une île , dont l’agriculture a façonné les paysages … 

 


Une île attachante offrant ses côtes à la violence des vents et aux tempêtes légendaires…



 

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 14-05-2011 à 00:06:10

Bonnie Portmore

Bonnie Portmore

 

 Loreena McKennitt 
 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. cocoboy3  le 14-05-2011 à 15:34:58

Une voix magnifique, une musique magnifique, le celtique à écouter. Un choix magnifique, à mon sens ;p)

 
 
 
posté le 13-05-2011 à 17:40:36

Tri Yann Korydwen et le Rouge de Kenholl

Tri Yann Korydwen et le Rouge de Kenholl

 

 Il est certain que derrière bien des héros et des héroïnes des contes Bretons se cachent les dieux et déesses de l'ancienne Celtie. Il n'est cependant pas évident de les démasquer.

Les druides refusaient l'écriture qui figeait la pensée et en faisait une chose morte. Leurs successeurs prêtres et moines chrétiens ne comprirent pas toujours (ou ne voulurent pas comprendre) ce qui se cachait dans les croyances et traditions des gens qu'ils évangélisaient.

Il est toutefois inexacte de dire qu'ils détruisirent systématiquement le paganisme. On ne détruit jamais entièrement un mythe.

Ils trouvèrent plus pratique de récupérer les anciennes croyances pour " leur chapelle ". Ainsi les fêtes païennes devinrent fêtes chrétiennes, les menhirs se virent affublés de croix et les divinités furent " baptisées ". La déesse Dana devint Sainte Anne, Cernunos devint Saint Cornely...

Ce qu'ils ne purent récupérer devint de vieilles traditions plus ou moins sulfureuses que l'on se racontait à la veillée : les fées, les sorcières, l'Ankou, ou encore des héros de légende : Arthur, Morgane ...

Ceridwen était certainement l'une de ces déesses oubliées.


Voyez ce que l'on racontait au Moyen-âge, au Pays de Galles, à son propos :


Aux temps anciens vivait à Penlyn, au Pays de Galles, un homme de race noble nommé Tegid Vael (Tegid-le-chauve).

Il demeurait en une île au beau mitant d'un lac...


Son épouse, Ceridwen, lui avait donné trois enfants : un garçon, Morvran, une fille, Creirwy, belle comme le jour, et une espèce de monstre nommé Afanc-Du (Noir-Castor).

Le premier, Morvran, n'était pas gâté par mère-Nature : il était si laid que cela lui valut bien des années plus tard de survivre dans un combat sanglant, la bataille de Camlan où le roi Arthur et son fils honni Mordred s'entre-tuèrent :


" ...Chacun pensait que c'était un diable et l'évitait... " (Les Triades).


Mais ceci est une autre histoire. Son frère, Afanc-Du était pire encore, c'est dire !...


Sa mère désespérait de le pouvoir montrer un jour en société, à moins qu'il n'eut quelques mérites suffisants pour faire oublier son aspect.

Autant dire que la tâche était quasiment sans espoir mais Ceridwen était une magicienne émérite, à qui rien n'était impossible.


Elle entreprit donc de faire bouillir à son intention le chaudron d'inspiration et de science. S'il connaissait les arcanes de toutes choses et les secrets de l'avenir, assurément il n'aurait plus aucun mal à se faire une place dans le monde !

Elle mit donc le chaudron sur le feu. Pour l'accomplissement de l'enchantement, il ne devait s'arrêter de bouillir pendant un an et un jour. Elle chargea donc le nain Gwyon Bach de le surveiller et un aveugle nommé Morda d'entretenir le foyer. De son côté, elle s'employait à récolter chaque jour aux heures prescrites les herbes magiques de la décoction.


Mais il advint un soir, alors que l'an touchait à sa fin, que le liquide magique bouillonnant versa et déborda du chaudron. Trois gouttes tombèrent sur le doigt de Gwyon Bach qui, sous la brûlure, porta le dit doigt à sa bouche.

Il en acquit à l'instant même toute la science et la vision des choses venir que Ceridwen destinait à son fils...

Il sut accessoirement combien était grande la malignité d'une Ceridwen qui ne manquerait pas de lui tenir rancune pour avoir ainsi détourné l'enchantement à son usage...

Il préféra donc s'enfuir sur le champ.

Et le chaudron laissé à lui-même se brisa en deux car toute la décoction était empoisonnée, hors les trois gouttes magiques.


Ceridwen rentra pour constater le désastre.

Prise de fureur, elle se saisit d'une souche de bois et roua de coups le pauvre Morda, jusqu'à ce que ses yeux lui tombassent sur les joues.

" Tu m'as défiguré sans raison, se défendit-il, car je suis innocent. "

" C'est vrai, reconnut la sorcière ; c'est Gwyon Bach le coupable ! "

Elle se lança alors à la poursuite du nain.


L'apercevant à ses trousses, Gwyon se changea en lièvre...

Mais alors Ceridwen se changea elle-même en lévrier et l'allait rattraper...

Il se précipita alors dans la rivière et devint poisson...

Ceridwen se changea en loutre et continua ainsi à le pourchasser sous les eaux...

Gwyon prit alors la forme d'un oiseau et s'élança vers le ciel...

Elle se fit épervier et fondit sur lui...

Alors, apercevant un tas de grain sur l'aire des battages, il s'y laissa tomber et devint grain de blé...

Mais Ceridwen se transforma en poule noire et entreprit de gratter et d'éparpiller le blé. Elle fit tant qu'à force de gratter le découvrit et l'avala...

A peine avait-elle gobé le grain qu'elle se trouva enceinte. Et comme il est d'usage, après neuf mois elle donna la vie...

C'était un beau petit garçon. Pour rien au monde Ceridwen ne voulut l'élever. Son époux n'en sut rien.

Elle le mit dans un sac et le jeta à la mer...


Il y fut repêché par le prince Elffin qui l'adopta et lui donna le nom de Taliesin.

Ce fut un grand poète, celui que les Triades célèbrent comme le prince des bardes de l'île de Bretagne. Il transmit à la postérité le nom de son bienfaiteur et celui de beaucoup d'autres.

Il fut aussi le compère de Merlin, le célèbre enchanteur et prophète des Temps Aventureux...

Mais ceci est encore une autre histoire...


D'après Yann Brekilien, Ellis Gruffydd et les Triades de l'île de Bretagne.

 
 

 
 
 
 


 
 
posté le 13-05-2011 à 11:09:09

Coucher de soleil musical en Bretagne à la baie des trepasses

Coucher de soleil musical en Bretagne à la baie des trepasses.

 

 Un petit coin de sable au bout du monde

 A l'extrémité de la pointe du Finistère, la Baie des Trépassés est la seule plage de sable entre la  pointe du Van**** et la  pointe du Raz***** . Le vent y souffle fort, et les vagues qui s'y forment à marée haute attirent les surfeurs du monde entier. A marée basse, on peut distinguer des grottes dans les falaises. 

 L'origine de son nom est quant à elle sujette à de nombreuses controverses. Une première hypothèse soutient qu'il proviendrait des courants qui ramenaient les corps des naufragés sur la plage. Une seconde avance que son nom est l'aboutissement d'une déformation de langage de "Boë an Aon", qui signifie "la baie du ruisseau" en "Boë an Anaon", soit "la baie des âmes en peine". En effet, la baie est située à l'embouchure d'une rivière qui la partage entre les communes de Cléden-Cap-Sizun et Plogoff.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 08-05-2011 à 13:17:39

Soldat Louis - C'est Quand Qu'les Cons

Soldat Louis - C'est Quand Qu'les Cons

 

 

 

 

 


 
 
posté le 08-05-2011 à 09:16:08

Chanson langue bretonne Locmaria Plouzane écrit en 1932

Chanson langue bretonne Locmaria Plouzane 

 http://www.breton-locmaria.fr .

Voici une chanson écrite en breton par M.Floch en 1932 , vicaire à Locmaria Plouzané. Chanson chantée par une bretonnante de la commune.

 

 

Traduction :

Je suis né a Locmaria
O bourgade Saint du Léon
O paroisse des mes aieux chéris
Tu es reine de mon coeur
Celui qui ira a Bordeaux
A brest à Paris à Quimper
Quant a moi resterai mourir
A Locmaria pays de mes chers pères

Refrain
O ma paroisse bénie
Que Locmaria soit loué
J'élèverai toujours la voix
Pour chanter tant que ça retentisse
Gloire a Locmaria mon pays

Les terres chaque jour labourées
Sont pleines de futures récoltes
De légumes et d'animaux
Et de blé surtout du plus bel effet
Les beaux colchetons ajourés
Et dans la journée agrémentée par eux
La grande église si bien sculptée
Est la vraie reine d'alentour

La brume de mer vient laver
Et détremper les terres
Quand vient la pleine mer quelle merveille
De jeter un regard sur les bords de mer
Voyez Porsmilin, Tregana
Et Déolen leurs pieds dans l'eau
Quand sur elles vient briller un rayon de soleil
Il n'y a miroir plus éclatant

Dans mon cimetière j'aime m'agenouiller
Parmi les arbres et les feuilles
Et en l'église en chantant le dimanche
J'aime entendre les musiques
Et en haut du clocher, dressé fièrement
Il me semble entendre souvent
Le coq chanter dans le vent
" Gens de Locmaria aimez votre paroisse "
 


 
 
posté le 06-05-2011 à 18:00:32

Bretagne Historique

Bretagne Historique

 

 

 

 

 


 
 
posté le 06-05-2011 à 08:31:08

LE MARIN BRETON .

LE MARIN BRETON .

 Chanson d'Alain SOUCHON -"Le marin" La Vie Théodore

 

 

 

 

 


 
 
posté le 06-05-2011 à 08:24:53

Proverbes breton

 Proverbes breton

 

 
 

 

 


 
 
posté le 05-05-2011 à 19:04:16

Salade bretonne

 Salade bretonne

 Préparation 20 mn.

Pour 6 personnes:

 

1 boîte de thon au naturel (400 g)


 2 avocats

1 petit chou-fleur

200 g de champignons de Paris

1 branche de céleri

100 g de gruyère

12 noix

3 citrons

1 jaune d'oeuf

3 c à soupe d'huile de noix sel poivre.

 

Egoutter le thon et le séparer en petits morceaux.

Eplucher et laver le chou-fleur et le séparer en petits bouquets.

Eplucher et laver la branche de céleri et la couper en petits tronçons.

Eplucher les champignons les laver à l'eau fortement citronnée et les couper en lamelles qui seront elles-mêmes arrosées de jus de citron.

Ecaler les noix les séparer en cerneaux.

Préparer une sauce avec l'huile du jus de citron le jaune d'oeuf saler et poivrer. Mélanger tous les éléments dans un saladier.

A la dernière minute ajouter les avocats coupés en dés et bien citronnés pour qu'ils ne noircissent pas.

Arroser le tout avec la sauce. Servir frais.

 

 

 


 

 

 

 


 
 
posté le 05-05-2011 à 18:55:37

Ratatouille a la bretonne

Ratatouille a la bretonne

 

 Pour 4 personnes:

2 aubergines

1 petit chou-fleur

3 tomates

1 poivron

3 oignons ou mieux une demi-botte d'oignons nouveaux

2 courgettes

2 gousses d'ail

1 bouquet garni

4 tranches de jambon blanc sel poivre

1 dl d'huile d'olive.

 

 

Peler aubergines courgettes et tomates et les couper en gros dés.

Peler les oignons les couper en rondelles s'ils sont gros en quatre si ce sont des petits oignons nouveaux.

Diviser le chou-fleur en petits bouquets.

Epépiner le poivron et le découper en lanières. Faire chauffer l'huile d'olive y mettre tous les légumes le bouquet garni les gousses d'ail épluchées mais non coupées sel poivre.

Couvrir et cuire doucement pendant une heure 30 minutes environ.

Retirer le bouquet garni et les gousses d'ail.

Pour servir dresser la ratatouille en dôme dans un plat creux et disposer dessus les tranches de jambon.

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. Figue  le 28-12-2011 à 07:13:41  (site)

Bonjour Yoomie et tous

Yoomie , moi je connais la ratatouille

sans choux fleur et jambon

ceux qui différencie de la ratatouille

Bretonne

mais la cuisson pareil

c'est très bon Clin doeil1

 
 
 
posté le 05-05-2011 à 18:42:05

Beignets de chou-fleur breton

 

Beignets de chou-fleur breton

 

       

Ces beignets bien chauds peuvent accompagner une salade verte à l’échalote avec du jambon à l’os ou de la charcuterie fumée par ex.

 

 Ingrédients pour 4 convives

 

400 G de petits bouquets de chou-fleur bien tendres…

1 Œuf

140 G de farine

80 G de beurre

Huile de friture

Sel fin

Indications de préparation

 

Casser l’œuf et séparer le blanc du jaune.

 

Verser la farine tamisée dans un saladier, ajouter le jaune d’œuf et 15 cl d’eau, puis mélanger avec un fouet jusqu’à l’obtention d’une pâte bien lisse.

 

Fondre le beurre très doucement et l’ajouter, puis battre le blanc d’œuf en neige ferme et l’ajouter en dernier.

 

 

 Afin qu'ils restent délicieusement croustillants, cuire les beignets juste avant de les servir.

Afin de déterminer la température idéale de la friture de 175 à 190°c -, mettre un peu de pâte à beignets dans le bain d'huile. Si elle remonte immédiatement à la surface, la température est à point.

Une huile insuffisamment chaude rendra les beignets gras et lourds.

Important : cuire une petite quantité de beignets à la fois de façon à ce qu'ils soient croustillants et ne collent pas entre eux.

 

 Chauffer l’huile dans une grande marmite ou une friteuse, voire une grande poêle à rebord assez haut.

 

Prendre les bouquets de chou-fleur et les tremper dans la pâte en les tenant par la tige.

 

Les plonger aussitôt dans la friture et les laisser cuire de 6 à 7 min par fournée.  

 

 

 

Lorsqu’ils sont bien dorés, les égoutter sur du papier absorbant puis les poudrer de sel fin.

 

Servir chaud aussitôt.

 

 

 


 





 


 
 
posté le 05-05-2011 à 13:05:10

Celtic folk music from Bretagne - Ar Soudarded Zo Gwisket E Ruz by Arany Zoltán

Celtic folk music from Bretagne -

Ar Soudarded Zo Gwisket E Ruz by Arany Zoltán

 

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 05-05-2011 à 08:22:23

ALAIN SOUCHON - Le Bagad de Lann-Bihoué -

ALAIN SOUCHON - Le Bagad de Lann-Bihoué - 
 
Le Bagad de Lann-Bihoué est une formation musicale de la marine nationale possédant un répertoire de musique bretonne et celtique. Ce n'est pas une musique militaire. Le concours et les prestations du bagad sont accordés à titre payant ou gratuit à des organismes militaires, aux pouvoirs publics, à des associations ou à des particuliers.
 
 

Le Bagad de Lann-Bihoué est une formation musicale de la marine nationale possédant un répertoire de musique bretonne et celtique. Ce n'est pas une musique militaire. Le concours et les prestations du bagad sont accordés à titre payant ou gratuit à des organismes militaires, aux pouvoirs publics, à des associations ou à des particuliers.

 

Le Bagad est né en août 1952 sur la base aéronautique navale de Lann-Bihoué près de Lorient. A ses débuts, il était composé de quelques bénévoles mais au cours des années, le groupe s’agrandit pour ressembler aux Pipes Band écossais. Il fut officialisé par décision ministerielle le 11 septembre 1956.

Les instruments joués sont la cornemuse écossaise, la bombarde (ancêtre du hautbois) qui est typiquement bretonne, et enfin l’ensemble batterie percussion pour le rythme.

Fort de 35 sonneurs, le Bagad peut évoluer lors d’aubades, de défilés et concerts. Ils participent à des prestations très diversifiées, parades, carnavals, fêtes nautiques et folkloriques, réceptions officielles ou privées. Il a été reçu par le Président de la République et a participé au défilé du 14 juillet 1999 sur les Champs Elysées. Le costume est celui de la Marine française en tenue de cérémonie. L'année 2001 est un tournant dans la vie du bagad : en effet, la fin de la conscription et l'arrivée des femmes au sein de la formation nécessitent une réorganisation interne, désormais le tricorne se mêle aux pompons rouges, le Bagad évolue. Ce sont dorénavant des engagés titulaires de contrats d'un an renouvelables 3 fois. L'uniforme de matelot ou quartier-maître étant la raison d'être du Bagad, les sonneurs ne peuvent donc rester plus de 4 ans dans la formation.

Riche d'une multitude d'anecdotes et avec parfois une existence mouvementée qui faillit cesser en 1969, la dissolution du Bagad étant ordonnée par le Ministre d'Etat, chargé de la Défense Nationale, mais la popularité de la Formation de la Marine était telle que les élus et la presse obtinrent par leurs interventions que cette décision fut rapportée. Aujourd'hui, le Bagad poursuit sa mission à double vocation : montrer la Marine nationale, par l'uniforme et la discipline de la formation en France comme à l'étranger, souvent loin de la mer; et témoigner de la richesse du patrimoine culturel celtique, en interprétant avec talent un répertoire de qualité.
 
 
 


 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article